La semaine dernière j’ai découvert sur internet que lundi 15/05 avait lieu la 11ème session de SMAO#LAB à Grenoble. Ces événements, organisés par des passionnés, regroupent des conférences, ateliers, démonstrations, retours d’expériences liés à la musique assistés par ordinateur.
Au programme cette fois : démonstration de matériel, retours sur le salon SuperBooth (Berlin), et possibilité d’utiliser librement des synthés mis à disposition sur place (MatrixBrute, DrumBrute, modulaire + BeatStep Pro). Je me suis dit que ça serait intéressant d’y aller et de filmer, de faire quelques interviews pour Les Sondiers. Comme j’ai couvert la MusikMesse deux ans de suite, et qu’on a réalisé pas mal d’interviews en vidéo, c’était dans mes cordes. Certes au lieu d’être 3 (dont 2 à la technique) je serai tout seul, mais en adaptant un peu ça ira.
J’y suis donc allé après le travail. J’ai commencé à traiter le chemin jusqu’au bar où avait lieu le SMAOLAB en mode vlog, un peu comme ce que j’ai fait à la MusikMesse à Francfort. Je trouve que c’est le format le plus simple pour raconter ce qu’il se passe quand je suis tout seul.
C’est vrai jusqu’à un certain point.
J’ai vite découvert que la configuration du lieu allait rendre le truc compliqué. L’événement se passait dans un bar, dont l’éclairage était très sombre : impossible de filmer avec mon grand angle. En plus, il y avait du monde, et pas vraiment trop d’espace pour se déplacer. Et puis enfin y’avait du bruit.
Je m’en doutais, mais je me suis dit machinalement que ça irait, que je trouverais une solution. J’avais de tout façon prévu de filmer une interview avec les organisateurs de SMAOLAB, quelque chose de classique : un plan fixe, des micros dynamiques, peut-être un micro cravate. Je m’étais même préparé un système pour accrocher mon enregistreur portable audio à la ceinture pour avoir toujours un micro sur moi et pouvoir l’utiliser facilement.
Au final j’ai eu un peu de mal à trouver un endroit dans le bar à la fois suffisamment éclairé, avec assez de place et de recul pour placer la caméra et nous avoir tous dans le champ. Je me suis servi de l’éclairage naturel de la baie vitrée donnant sur la rue, sachant que plus j’attendais, moins il y avait de lumière vu que le soleil se couchait.
Le risque dans le fait de couvrir un événement de ce genre tout seul, c’est justement qu’il n’y a personne pour vous aider, être derrière la caméra, vérifier les réglages, contrôler l’enregistreur audio. Ce qui fait que pendant l’interview la caméra a fini par s’arrêter de filmer, qu’à un moment je me suis rendu compte que mon enregistreur audio (Zoom H4n) avait saturé, sans vraiment savoir quand. Et en plus de ça, il faut écouter ce que dit la personne qui est interviewée, penser aux questions, etc.
C’est chaud quoi.
Plus tard dans la soirée j’ai également filmé partiellement les interventions d’Arturia, et de Stéphane de SMAOLAB.
En résumé, j’ai récolté des images, du son, mais pas forcément dans la qualité, la forme et la quantité que je voulais. Je vais donc analyser un peu tout ce que j’ai fait et fabriquer un contenu un peu hybride 🙂
Du coup en gros c’était comment ?
J’ai passé un bon moment :
- Très bon contact avec tout le monde
- Ça va certainement amener des opportunités pour le futur
- Le concept est très sympa (entraide, partage, démo, etc.)
- Les gars d’Arturia étaient présents et présentaient le matos sur lequel ils ont travaillé (c’est différent d’un revendeur ou d’un commercial) : classe 🙂
- C’était l’occasion de faire des rencontres avec des gens du milieu de la musique électro
- J’ai pu revoir Michel et Sébastien d’Arturia que j’avais déjà rencontré à MusikMesse
Les quelques trucs un peu moins top :
- Journée de boulot + SMAOLAB = super fatiguant
- J’étais sans doute pas assez préparé par rapport à ce type d’événement, j’ai pas l’habitude
- Lumière insuffisante dans le bar
- Tout seul, c’est difficile de couvrir un événement sous cette forme
Parfois ça fait un peu mal mais ça permet d’en tirer quelques leçons : peut-être changer de formule la prochaine fois ? Moins de vidéo, plus d’audio ? Ou alors choisir un format plutôt reportage, où je reste derrière la caméra, en ajoutant une voix-off plus tard ? Et pourquoi pas faire des interviews dans le public ?
J’y réfléchis beaucoup en ce moment parce qu’un autre événement se présente, d’une autre envergure, et j’aimerai vraiment pouvoir en profiter pour proposer un contenu intéressant, mais sans perdre l’esprit Les Sondiers.
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